«La matière est trop précieuse pour remplir des bennes»

Révélé à l’occasion de l’exposition Matière grise, présentée en 2014 au Pavillon de l’Arsenal à Paris, Encore heureux est à l’origine d’un véritable tournant dans la façon d’envisager la construction et notamment dans la prise de conscience du poids environnemental de celle-ci.

Reconnu pour des projets d’architecture manifestes comme le Pavillon Circulaire, intégralement conçu en matériaux de réemploi, le collectif s’est aussi fait remarqué pour des opérations plus conséquentes, à l’image de la réhabilitation de la Halle Colombelles, en périphérie de Caen ou encore à la biennale de Venise. En tant que commissaires du Pavillon français, les architectes y ont présenté en 2018 l’exposition Lieux infinis, une occasion de partager leur réflexion sur les tiers-lieux et leur engagement en faveur d’une architecture du potentiel.

Un parcours ponctué de succès mais aussi de quelques désillusions que nous raconte Nicola Delon, co-fondateur du collectif en 2001 avec Julien Chopin. Une aventure également marquée par des prises de conscience, à partir desquelles l’architecte a inventé sa propre vision des choses et sa propre définition du métier d’architecte, qu’il partage aujourd’hui avec nous.

 

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